CONTEXTE GENERAL

 

Le régime alimentaire (de l’ivoirien en Côte d’Ivoire) est varié. Cependant, il est différent d’une zone à une autre. Et selon la situation géographique, certaines composantes peuvent être prépondérantes : au sud, à l’est et à l’ouest c’est le manioc et la banane, au centre c’est l’igname, au nord et au nord-ouest c’est le maïs. Cependant le riz est consommé par tous et surtout dans les zones urbaines ainsi que le manioc en ses différents dérivés (attiéké, foutou, placali etc.)

La consommation moyenne nationale en riz est évaluée à 60 – 65Kg/personne, soit environ 1,6 millions de tonnes par an. La production du pays en riz est estimée à 800 mille tonnes par an. Par conséquent plus de 48% de sa consommation est issue de l’exportation, notamment de l’Asie du sud est.

La consommation moyenne nationale en manioc est d’environ 116Kg/habitant. Le pays couvre son besoin en manioc toutefois, sa production est mal distribuée et près de 35% est perdu faute de maîtrise du transport et de sa transformation.

 

 

Quant au maïs les données disponibles sont peu exploitables. Il s’avère que la production de cette céréale est destinée à l’autoconsommation. 

ACTIVITES DE O’RIZON SUR LE TERRAIN

 

Formation aux techniques agricoles :

O’RIZON met en place des formations techniques destinées aux paysans producteurs (individus ou groupements) par le biais de ses partenaires techniques :

-        ANADER (logo et lien hypertexte) : maîtrise des itinéraires techniques des variétés végétales (riz pluvial, riz irrigué, manioc, maïs). Il s’agit de formations théoriques reçues en groupes puis mises en œuvre en plein champ en groupe.

-        Direction Régionale de l’Agriculture (DRA) (logo et lien hypertexte) : maitrise des itinéraires techniques de production semencière (riz et maïs).

 

L’équipe technique locale, notamment le Technicien Agricole, l’Agent de terrain, le Chef de Projet et le Coordinateur, assurent le suivi technique des producteurs pour garantir la mise en œuvre effective et durable des techniques apprises.

 

Mise à disposition de petits matériels agricoles :

O’RIZON fournit aux petits producteurs des motoculteurs et batteuses pour réduire la pénibilité des tâches et participer à augmenter la taille des exploitations. Celle-ci était inférieure à 3 ares par famille au début du projet. Aujourd’hui les paysans mettent en place individuellement entre 1 hectare et 2 hectares par an.

 

Equipement en infrastructures agricoles :

O’RIZON met en œuvre en lien avec les communautés paysannes la construction d’infrastructures agricoles : magasins de stockage, aires de séchage etc. Cela est nécessaire à la conservation et à la valorisation des productions.

 

Appui et structuration des organisations locales :

 

 O’ROZON anime des campagnes de sensibilisation et d’information et organise des sessions de formations en lien avec des partenaires techniques INADES Formation, CARITAS CIV pour développer les compétences des organisations locales. 

REALISATIONS

 

O’RIZON intervient en Côte d’Ivoire depuis 2013, année de sa création, notamment dans le Bafing, région située à 600 Km au Nord-Ouest d’Abidjan. Elle accompagne 600 familles paysannes soit environ 5 000 personnes présentes dans 20 villages des Sous-Préfectures de Foungbesso et de Ouaninou.

Plan du Bafing / Situation des villages

O’RIZON vise à accroître l’autonomie des petits producteurs de vivriers

2013 : 6 Hectares cultivés avec 8 familles dans 2 Villages ; production de riz irrigué

2014 : 130 familles dans 6 villages ; production de riz irrigué, riz pluvial, semence de maïs, et du Manioc (introduction de Yavo et promotion Bocou)

 

2015 : PASAF1 : 450 familles dans 10 villages : production de semence riz, bouture de manioc, 260 paysans formés, semence de riz pluvial, constitution d’une coopérative de 200 membres.

COOPERATIVE

 

L’objectif de l’ONG O’RIZON est de rendre autonome les producteurs de la zone d’intervention. L’un des maillons manquants est l’organisation des producteurs locaux dans une région où 70% des paysans vivent avec moins de 385€ par an et n’ont pas accès aux financements pour soutenir leur production. L’activité principale des paysans c’est la production de cultures vivrières: riz, maïs, manioc et sésame ; de cultures de rente : noix de cajou, café, cacao

 

Pour se donner les moyens d’appropriation du projet, 200 paysans issus de 8 groupements de producteurs se sont réunis au sein d’une coopérative agricole. La structure s’intitule TERRE VIVE qui est déclarée et reconnue par les autorités.

Siège : Foungbesso

Capital : 1 000 000 FCFA

Objet : production, transport, transformation et commercialisation de vivriers

Instances de gestion :

- Comité de Gestion (4 personnes): 1 Président, 1 Vice Président, 1 Trésorier et 1 Secrétaire

 

- Commission de surveillance (4 personnes)

 

La Coopérative TERRE VIVE a une compétence nationale. Elle est duplicable.

RESUME

 

Les activités visent, avant tout, « à apprendre à pécher au lieu de donner du poisson ». Pour être autonome, l’acteur de l’agriculture familiale devrait maitriser la chaîne des valeurs et avoir une activité respectueuse de l’environnement. C’est cela le sens de l’intervention de O’RIZON. Et la formation des paysans occupe une place importante dans le dispositif d’accompagnement et des activités mises en œuvre sur le terrain.

Cela concerne la formation à la maitrise des techniques des cultures vivrières, l’introduction de matières végétales à fort rendement, le renforcement des capacités en structuration et gestion d’organisations paysannes locales (groupements, associations, coopérative)

O’RIZON forme les agriculteurs locaux et prépare leurs organisations à se prendre peu à peu en charge les préparant ainsi à son processus de sortie.

Le public visé est constitué de petits producteurs (H/F) exerçant en zones rurales ou périurbaines. Ils sont souvent sujets à une extrême pauvreté (vivant avec moins de 1€ par jour par famille). En zone rurale, ils connaissent la famine saisonnière entre deux récoltes.

L’objectif de l’appui est de leur permettre de mieux produire pour augmenter leur production afin qu’ils mangent à leur faim et vendent le surplus de productions sur le marché local.

 

Ils produisent :

Les aliments qui constituent la base de l’alimentation locale et adaptée au climat local :

 

  • -      Riz
  • -      Manioc
  • -      Maïs
  • -      Fruits et légumes

 

 

 

 

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